août 13
Aucun nouveau prélèvement ne sera effectué sur le revenu des producteurs du café et du cacao en Côte d’Ivoire, a affirmé le directeur général des impôts Abou Sié Ouattara, suite à des rumeurs soutenant le contraire et repris par la presse. M. Ouattara affirme que ces rumeurs n’ont aucun fondement.
Il a rappelé que la politique du gouvernement ivoirien vise entre autres à défiscaliser ce secteur afin de le rendre davantage attractif et compétitif et non d’instituer d’autres prélèvements qui pourraient appauvrir ou asphyxier les paysans.
Le directeur général des impôts a rassuré les acteurs du binôme café-cacao que son administration n’a initié aucun impôt sur les revenus des producteurs, disant n’y avoir point d’intérêt.
Par ailleurs, il a indiqué qu’afin d’aider les producteurs et les exploitants agricoles à faire face à leurs difficultés liées notamment à la baisse des cours des principaux produits de rente principalement l’hévéa, l’ananas, le palmier à huile, l’anacarde et le coton, et de leur permettre de relancer leurs activités, le gouvernement a réduit les taux de prélèvements sur les produits hévéacoles et l’ananas.
Ces différents prélèvements sont donc passés de 2,5% à 1,5% pour la période de 2019 à 2021.
Il a ajouté que les taux de prélèvements sur le palmier à huile, le coton, l’hévéa et l’anacarde ont été réduits de moitié en 2018.
Premier produit d’exportation et principale source de devises, le cacao fait vivre environ 6 millions d’Ivoiriens, soit plus d’un tiers de la population. Il représente 40% de la production mondiale.
Le cacao se trouve ainsi au centre d’une agriculture exportatrice qui constitue la clé de voûte de l’économie nationale depuis l’indépendance en 1960.
Le café est le deuxième produit d'exportation du pays, après le cacao et occupe aujourd’hui la 13ème position mondiale.
